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📰 Communiqué - Pour un réveil écologique enquête sur les engagements écologiques des entreprises du luxe et des cosmétiques

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Le 19 octobre 2020. Le collectif Pour un réveil écologique publie les résultats d’une enquête sur les engagements écologiques de quatre grands groupes français du secteur du luxe et des cosmétiques : L’Oréal, LVMH, Kering et Rocher.

Alors que les étudiants et les jeunes diplômés sont de plus en plus nombreux à vouloir travailler pour un employeur dont les activités sont écologiquement utiles, le collectif Pour un réveil écologique publie les résultats d’une enquête sur les politiques environnementales mises en place par les grands groupes français du luxe et des cosmétiques. Leurs actions sont évaluées au vu de la gravité des dérèglements climatiques, de l’effondrement de la biodiversité, de la raréfaction des ressources et de l’augmentation des pollutions qui demandent de toute urgence des transformations profondes de notre société.

Quatre enseignements principaux ressortent de l'examen des stratégies environnementales des groupes L’Oréal, LVMH, Kering et Rocher :

  • Alors qu’il est essentiel de rĂ©duire l'impact Ă©cologique des entreprises indĂ©pendamment de toute considĂ©rations Ă©conomiques pour prĂ©server notre environnement, ces grands groupes ne mènent des transformations que lorsqu’elles y trouvent un intĂ©rĂŞt financier. Parmi les entreprises Ă©tudiĂ©es, aucune ne parvient encore Ă  remettre en cause l’utilitĂ© sociale de ses produits avant mĂŞme de chercher Ă  rĂ©duire leurs impacts.
  • Certains groupes se distinguent dans la mise au point d’outils d’évaluation d’impact innovants et intĂ©ressants : l’Environmental Profit & Loss de Kering et le Sustainable Product Optimization Tool de L’OrĂ©al. Leur portĂ©e est cependant limitĂ©e : ces entreprises font par exemple croĂ®tre en parallèle l’usage de l’avion pour le fret, augmentant fortement les Ă©missions de gaz Ă  effet de serre. Elles privilĂ©gient la compensation carbone peu coĂ»teuse mais peu efficace plutĂ´t que de transformer leurs modèles et adopter des mesures de sobriĂ©tĂ©.
  • Les entreprises Ă©tudiĂ©es ne font pas suffisamment d’efforts pour former leurs salariĂ©s et responsables sur les enjeux Ă©cologiques, une Ă©tape pourtant essentielle pour mener des transformations significatives.
  • Pourtant, dans une sociĂ©tĂ© qui doit modifier ses comportements et ses modes de productions pour Ă©viter les dĂ©sastres Ă©cologiques, le secteur du luxe et des cosmĂ©tiques possède plusieurs atouts : des savoirs-faires rĂ©gionaux d’artisans, l’usage de matières premières responsables et une forte rĂ©parabilitĂ© des produits. Le secteur dispose Ă©galement d’une force d’influence sans Ă©gale via sa communication et son marketing. Il ne tient qu’à la direction de ces entreprises d'utiliser ces levier forts en faveur d’une rĂ©elle bifurcation Ă©cologique.

Pour effectuer cette enquête, le collectif Pour un réveil écologique a envoyé un questionnaire à une centaine de grands groupes français pour dresser l’état des lieux des politiques écologiques mises en places et les comparer secteur par secteur. Elle a été approfondie à partir de documents publics (documents de référence, rapports RSE et autres) et d’échanges avec des professionnels du secteur. Dans le domaine du luxe et des cosmétiques, L’Oréal, LVMH, Kering et Rocher ont été transparents et ont répondu en détails à nos interrogations. Le collectif déplore que certains de leurs concurrents, comme Cartier ou Chanel, aient préféré ne pas répondre, faisant ainsi preuve d’un manque de transparence qui ne peut que nous faire douter de leurs ambitions environnementales.

Consulter la note “Les grands groupes du luxe et des cosmétiques sont-ils à la hauteur de l’urgence écologique ?”

Contact médias : Collectif Pour un réveil écologique - contact@pour-un-reveil-ecologique.fr

A PROPOS DU COLLECTIF POUR UN RÉVEIL ÉCOLOGIQUE

Le collectif Pour un réveil écologique est à l’origine du Manifeste éponyme, lancé en septembre 2018 par des étudiants de grandes écoles (Ecole Polytechnique, HEC Paris, AgroParisTech, ENS Ulm, Sciences Po, CentraleSupélec) et signé par plus de 30 000 étudiants de plus de 400 établissements de l’enseignement supérieur.

Ils mettent à disposition des étudiants et des jeunes diplômés des outils pour :

  • travailler pour des employeurs dont la stratĂ©gie environnementale est Ă  la hauteur de l’urgence Ă©cologique
  • transformer l’enseignement supĂ©rieur en mettant la transition Ă©cologique au cĹ“ur des formations.

Plus d’informations sur pour-un-reveil-ecologique.org

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